Une victoire
Une victoire
qui en
appelle une autre…
Retrait
du CPE ! Une bataille importante vient d'être remportée par les salariés du
privés et du publics, les étudiants et les lycéens.
Une
bataille contre l'arbitraire et la précarité légalisée, pour l'avenir en CDI,
pour le droit à pouvoir se loger, emprunter et vivre dignement et librement.
Ensemble,
en résistant, nous nous sommes fait respecter.
Les
nombreux soutiens syndicaux d'Europe et hors Europe montrent que ce combat
était suivi attentivement, qu'il est précurseur du rejet de la déréglementation
et de la désocialisation inhérente au capitalisme libéral.
Transformons
l'essai en posant clairement les revendications : exigeons l'augmentation des
salaires ; contre le CNE et la précarité, défendons le CDI, le Code du travail,
les conventions collectives, les statuts et l'insertion professionnelle des
jeunes. Pour la solidarité et l'égalité, défendons la protection sociale
collective (santé, retraite, assurance chômage) et les valeurs républicaines.
Contre
le chômage, nous devons aussi insister sur la nécessité de modifier les
politiques économiques, fiscales, budgétaires et industrielles qui soutiennent
la croissance et la création d'emplois, donc la répartition des richesses.
Pour
être reconnu et respecté pour ce que l'on est et ce que l'on sait et être payé
en conséquence, chacun de nous a besoin d'un outil au service de tous : le
syndicat.
La solidarité est notre principe, l'union
notre force, l'indépendance votre garantie.
Vous avez une voix, faites-là librement
entendre avec les adhérents de Force Ouvrière.
Ne restez pas seul, rejoignez Force
Ouvrière...
LE COMBAT CONTINUE
Après
la victoire contre le CPE, comment oublier le CNE ?
Non seulement il est à terme compromis par
les procédures judiciaires aux niveaux national et international, mais ce qui
était vrai pour le CPE (période d’essai de deux ans et absence de motivation du
licenciement) l’est pour le CNE.
D’ailleurs, quand les pouvoirs publics
expliquaient qu’il fallait, par exemple, ramener la période d’essai de deux ans
à un an pour le CPE, c’est aussi une manière de reconnaître que deux ans, c’est
trop!
Nous
ne baisserons pas les bras.
BILLET D’HUMEUR…
On nous culpabilise, on nous manipule…
A chaque fois que nous manifestons notre mécontentement, à
chaque fois que nous nous rebellons contre des remises en cause de nos acquis,
les observateurs, tenant de la pensée unique, affirment que les salariés
Français sont immobiles, incapables d’accepter, ni même de comprendre, les
« nécessaires réformes » que le Gouvernement tente de nous imposer.
Ils nous
calomnient, ce n’est pas acceptable ! !
En 20 ans, nous avons dû en accepter, des soi-disant
« réformes », indispensables à
la modernisation de notre pays :
La privatisation, des banques, de Thomson, d’Alcatel, des
autoroutes, du téléphone, de la poste, de Gaz de France, de l’électricité.
La flexibilisation généralisée, les embauches à temps non
complet, l’intérim, les stages, les CDD et tous les autres emplois précaires.
Le passage à l’euro qui a baissé notre pouvoir d’achat, la
« réforme » des retraites qui n’a rien réglé, la
« réforme » de la sécurité sociale qui nous pénalise au quotidien
avec le déremboursement de centaines de médicaments, le forfait 01 euro, etc...
Nous pourrions trouver des dizaines d’autres exemples, pour
démontrer que des « réformes » il y en a eues, mais jamais elles n’ont résolu le moindre problème.
Bien au contraire, ce sont toujours les mêmes qui sont
pénalisés, alors cessez de dire que nous sommes réfractaires à tout changement,
cessez de nous montrer du doigt, cessez de faire croire que nous ne comprenons
rien à rien.
Nous avons bien compris que vous tentez de dissimuler votre
incapacité à trouver des solutions aux problèmes que nous rencontrons.
La vaste entreprise de libéralisation et de
dérégularisation que vous avez menée jusqu’à présent, est un véritable échec.
Vous ne souhaitez pas regarder cette pénible réalité et préférez
faire porter la responsabilité de vos erreurs, aux salariés, aux jeunes, aux
chômeurs, etc…
Alors que l’on se le dise, nous n’accepterons plus aucun
sacrifice, c’est fini ! !
Pascal ROBERT
Secrétaire adjoint GD93