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SYNDICAT FORCE OUVRIERE DU PERSONNEL COMMUNAL D'AUBERVILLIERS
4 mai 2006

Une victoire

Une victoire
qui en appelle une autre…

 


Retrait du CPE ! Une bataille importante vient d'être remportée par les salariés du privés et du publics, les étudiants et les lycéens.

Une bataille contre l'arbitraire et la précarité légalisée, pour l'avenir en CDI, pour le droit à pouvoir se loger, emprunter et vivre dignement et librement.

Ensemble, en résistant, nous nous sommes fait respecter.

Les nombreux soutiens syndicaux d'Europe et hors Europe montrent que ce combat était suivi attentivement, qu'il est précurseur du rejet de la déréglementation et de la désocialisation inhérente au capitalisme libéral.

Transformons l'essai en posant clairement les revendications : exigeons l'augmentation des salaires ; contre le CNE et la précarité, défendons le CDI, le Code du travail, les conventions collectives, les statuts et l'insertion professionnelle des jeunes. Pour la solidarité et l'égalité, défendons la protection sociale collective (santé, retraite, assurance chômage) et les valeurs républicaines.

Contre le chômage, nous devons aussi insister sur la nécessité de modifier les politiques économiques, fiscales, budgétaires et industrielles qui soutiennent la croissance et la création d'emplois, donc la répartition des richesses.

Pour être reconnu et respecté pour ce que l'on est et ce que l'on sait et être payé en conséquence, chacun de nous a besoin d'un outil au service de tous : le syndicat.

La solidarité est notre principe, l'union notre force, l'indépendance votre garantie.

Vous avez une voix, faites-là librement entendre avec les adhérents de Force Ouvrière.

Ne restez pas seul, rejoignez Force Ouvrière...

LE COMBAT CONTINUE

Après la victoire contre le CPE, comment oublier le CNE ?

Non seulement il est à terme compromis par les procédures judiciaires aux niveaux national et international, mais ce qui était vrai pour le CPE (période d’essai de deux ans et absence de motivation du licenciement) l’est pour le CNE.

D’ailleurs, quand les pouvoirs publics expliquaient qu’il fallait, par exemple, ramener la période d’essai de deux ans à un an pour le CPE, c’est aussi une manière de reconnaître que deux ans, c’est trop!

Nous ne baisserons pas les bras.


 

BILLET D’HUMEUR…

On nous culpabilise, on nous manipule…

A chaque fois que nous manifestons notre mécontentement, à chaque fois que nous nous rebellons contre des remises en cause de nos acquis, les observateurs, tenant de la pensée unique, affirment que les salariés Français sont immobiles, incapables d’accepter, ni même de comprendre, les « nécessaires réformes » que le Gouvernement tente de nous imposer.

Ils nous calomnient, ce n’est pas acceptable ! !

En 20 ans, nous avons dû en accepter, des soi-disant « réformes », indispensables à la modernisation de notre pays :

La privatisation, des banques, de Thomson, d’Alcatel, des autoroutes, du téléphone, de la poste, de Gaz de France, de l’électricité.

La flexibilisation généralisée, les embauches à temps non complet, l’intérim, les stages, les CDD et tous les autres emplois précaires.

Le passage à l’euro qui a baissé notre pouvoir d’achat, la « réforme » des retraites qui n’a rien réglé, la « réforme » de la sécurité sociale qui nous pénalise au quotidien avec le déremboursement de centaines de médicaments, le forfait 01 euro, etc...

Nous pourrions trouver des dizaines d’autres exemples, pour démontrer que des « réformes » il y en a eues, mais jamais elles n’ont résolu le moindre problème.

Bien au contraire, ce sont toujours les mêmes qui sont pénalisés, alors cessez de dire que nous sommes réfractaires à tout changement, cessez de nous montrer du doigt, cessez de faire croire que nous ne comprenons rien à rien.

Nous avons bien compris que vous tentez de dissimuler votre incapacité à trouver des solutions aux problèmes que nous rencontrons.

La vaste entreprise de libéralisation et de dérégularisation que vous avez menée jusqu’à présent, est un véritable échec.

Vous ne souhaitez pas regarder cette pénible réalité et préférez faire porter la responsabilité de vos erreurs, aux salariés, aux jeunes, aux chômeurs, etc…

Alors que l’on se le dise, nous n’accepterons plus aucun sacrifice, c’est fini ! !

 

Pascal ROBERT

Secrétaire adjoint GD93

 

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